RDC / Transport : Les chauffeurs de véhicules poids lourds, travaillant sur la route nationale numéro un (RN1), entament un mouvement de grève ce lundi.

Les chauffeurs de véhicules poids lourds, travaillant sur la route nationale numéro un (RN1), entament un mouvement de grève ce lundi 16 septembre 2024, pour réclamer l’application des engagements issus de l’atelier tripartite du secteur du transport routier de novembre 2023, dont la levée des barrières entre Muanda, au Kongo Central, et Kamwesha, Kikwit, ainsi que sur d’autres axes dans l’espace du Grand Katanga.

Selon Marcel Blaise Sese, secrétaire général des associations des chauffeurs, mécaniciens et convoyeurs des camions poids lourds du Congo, les conducteurs protestent également contre l’interdiction de circuler et de décharger pendant la journée à Kinshasa.

« Nous avons décidé d’aller en grève simplement parce que les accords signés entre le gouvernement, les travailleurs et le patronat peinent à être appliqués. Il avait été convenu de lever les barrières sur la nationale N°1, entre Muanda et Kamwesha, ainsi que dans les provinces du Katanga, notamment à Kolwezi et Lubumbashi. Malheureusement, ces barrières persistent. De plus, il est toujours interdit de rouler à Kinshasa entre dix heures et quinze heures, comme stipulé dans le communiqué du commissaire provincial de la police de Kinshasa, même si cela nous cause de nombreux désagréments », a expliqué à ACTUALITÉ.CD, Marcel Blaise Sese.

Il propose un passage en « intermittence » des camions poids lourds, avec un intervalle de dix véhicules toutes les trente minutes, afin d’éviter que des conducteurs ne soient contraints d’attendre toute la journée pour charger ou décharger, causant ainsi des accidents liés à la fatigue.

Les chauffeurs dénoncent également le non-respect des engagements pris par l’État lors de la tripartite, notamment la réduction des taxes et des péages, ce qui permettrait aux employeurs d’augmenter les salaires.

Rédaction