Dans un communiqué publié le 20 juillet, le ministère de la Justice et garde des sceaux a pris une série de mesures faisant suite aux travaux de la Commission multisectorielle cultes et associations chargée de l’assainissement, la régulation et la structure du cadre de fonctionnement des associations sans but lucratif tenue du 5 juillet au 15 juillet 2024.
L’une de ces mesures porte sur l’interdiction d’installer une association confessionnelle dans un rayon de 500 mètres par rapport à une autre. Cette décision suscite, depuis son annonce, plusieurs réactions.
Plusieurs Kinois interrogés à propos de cette mesure, qui touche particulièrement les églises, l’ont saluée. Ils disent trouver en elle une façon de lutter contre la nuisance sonore en pleine capitale.
Bienvenu Lema habite la commune de N’djili au quartier 7 . « Je suis de ceux qui soutiennent la démarche du ministre de la justice en rapport avec sa décision. Aujourd’hui à Kinshasa, on peut voir dans une seule avenue plus de deux églises et dans tout ça ce sont les paisibles citoyens qui en paient le prix avec la nuisance sonore provenant de toutes ces églises. L’idée que les églises se séparent par une distance de 500 mètres, c’est ce que nous voulons. Mais nous sollicitons seulement que le ministre lui-même en fasse le suivi pour assurer l’applicabilité de cette décision et qu’il n’accepte pas la corruption parce que nous savons que certains responsables des églises à Kinshasa vont proposer de l’argent. Mais qu’il tient bon face à sa décision car la justice élève une nation », indique-t-il.
Rédaction
You may also like
-
RDC : Les députés nationaux ont déclaré recevable le projet de loi de la reddition des comptes exercice 2023 et la loi de finances rectificative 2024
-
Football : Chancel Mbemba a réintégré l’équipe première de Marseille et s’est entraîné avec le groupe
-
RDC : DCMP et Maniema Union se quittent en bons amis !
-
RDC : Un vaste chantier de rénovation des voies environnant le marché central en perspective
-
RDC : Le gouvernement congolais travaille pour saisir la Cour Internationale de Justice (CIJ) contre le Rwanda