IXe Jeux de la Francophonie : Le Québec confirme qu’il ne participera pas pour des raisons de sécurité.

Le gouvernement du Québec a annoncé, ce mardi 27 juin, à la radio canada, la non-participation des ses athlètes et artistes aux IXe jeux de la Francophonie à Kinshasa pour de raisons sécuritaires et sanitaires.

Le Québec lève le suspens en annonçant qu’il n’enverra aucun athlète ni artiste à prendre part aux IXe Jeux de la Francophonie à Kinshasa, prévus en fin juillet et début août prochain. Les raisons qui ont primé pour motiver cette décision sont les questions de sécurité et de santé.

Bien que le gouvernement du Québec dit accorder aux Jeux de la Francophonie une importance capitale pour cet événement phare pour la jeunesse, seule une délégation des diplomates sera à Kinshasa. Les assurances et garanties données par Isidore Kwandja, directeur du comité national de ces jeux, à la 123ème réunion du conseil permanent de la Francophonie, le 21 juin dernier, à Paris, n’auront pas suffit.

Le gouvernement québécois a affirmé, selon des propos rapportés par Radio Canada, avoir tenu compte de tous les rapports de missions des experts du Comité International des Jeux de la Francophonie et de l’Organisation Internationale de la Francophonie avant d’arrêter sa décision.

“Deux missions de sécurité ont aussi été effectuées en République démocratique du Congo en janvier et en mai dernier. À l’issue de ces deux missions et des conclusions présentées par l’Organisation internationale de la Francophonie OIF lors du Conseil permanent de la Francophonie le 21 juin dernier, le Québec estime que les conditions nécessaires ne sont pas réunies pour garantir la participation sécuritaire d’artistes et d’athlètes à ces Jeux”, a indiqué le cabinet de la ministre des Relations internationales, de la Francophonie et de la Condition féminine du Québec.

Le cabinet de la ministre a dit agir dans ce dossier de façon responsable et réfléchie. Le niveau de préparation de cet événement sur le plan sportif et culturel à Kinshasa préoccupait déjà, depuis un moment, les gouvernements d’Ottawa, de Québec et du Nouveau-Brunswick qui sont du Canada.

Cependant, le 8 juin dernier, le Nouveau-Brunswick (Nouvelle fenêtre) annonçait que moins d’athlètes et d’artistes que prévu devraient le représenter, cette année, aux Jeux de la Francophonie en raison de l’incertitude entourant l’organisation de l’événement. Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a procédé à une réduction considérable du nombre de ses inscriptions aux Jeux de la Francophonie. Au lieu d’une quarantaine de membres, la délégation devra comprendre une douzaine en raison de préoccupations en matière de santé, de sécurité et de logistique.

Pour rappel

Depuis la naissance de la Francophonie intergouvernementale, le 20 mars 1970, le Québec intervient activement dans toutes les instances de l’OIF. Il prend part au Sommet de la Francophonie, à la Conférence ministérielle de la Francophonie, au Conseil permanent de la Francophonie et à ses commissions ainsi qu’aux groupes de travail. Le Québec est l’un des principaux bailleurs de fonds de l’OIF et est considéré comme un de ses membres les plus actifs. Tous les quatre ans, le Québec participe aux Jeux de la Francophonie, le plus grand événement pour la jeunesse francophone au monde, ces jeux se distinguant originalement en combinant un volet sportif et un volet culturel.

Les IXe Jeux de la Francophonie sont prévus dans 30 jours, du 28 juillet au 6 août prochain. Cet événement est censé recevoir plus de 3 600 athlètes et artistes de l’espace francophone qui sont à ce jour déjà inscrits. Sur les 88 Etats membres et gouvernements que compte l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), 41 sont normalement attendus à Kinshasa pour ces jeux.

Reddy tampwo

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