Félix Tshisekedi, Chef de l’État a présidé à Kinshasa au mois de septembre de l’année dernière, la cérémonie de signature de l’accord portant statut de la Force régionale de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est (EAC).
Cet évènement est intervenu un jour avant la fin de la réunion du 7 au 9 septembre des délégués et experts des pays membres de cette organisation est-africaine dans le cadre des travaux de sa commission économique.
La force régionale annoncée en premier lieu pour une durée de six mois en RDC peine à être opérationnelle sur le terrain des opérations après le refus de la rébellion M23 de libérer les espaces occupés dans la province du Nord-Kivu.
À une question de savoir si la RDC envisageait de rediscuter les termes de cet accord et surtout avec l’imbroglio qui règne autour du mandat de la force régionale, le Vice-premier ministre des Affaires Étrangères, Christophe Lutundula a indiqué que l’accord sera évalué “sans complaisance” par le gouvernement congolais. Et qu’en cas de non satisfaction, Kinshasa va rompre.
« Le Sofa, si le Sofa (NDLR : Un accord qui définit les règles d’établissement d’une armée étranger sur un territoire, règles de personnalisation même avec la monusco, nous avons un tel accord) est à durée déterminée avec clause de reconduction éventuelle signifie il faut évaluer même dans la vie contractuelle normale. Nous allons évaluer le Sofa sans complaisance et je peux le dire s’il échet il faut y mettre fin on hésitera pas à y mettre fin », a-t-il répondu ce lundi 13 février au cours d’un point de presse.
Toutefois, a-t-il précisé, le gouvernement espère que cette force régionale va améliorer sa présence sur le terrain en remplissant sa mission.
« Notre perspective c’est de requalifier, requinquer le Sofa, donc nous ne sommes pas dans la perspective d’une révocation, disons de la fin du Sofa quoique dans l’analyse on peut être pessimiste mais dans l’action nous voulons être optimiste. Le Président de la République le dit souvent dans ses interventions le salut du peuple c’est la loi suprême, s’il s’avère et qu’il faudra qu’on se comprenne bien avec nos partenaires, que ça n’a servi à rien, on ne va pas se créer des problèmes », a prévenu le chef de la diplomatie congolaise.
Et de poursuivre :
« Nous, nous avons besoin de solutions rapides, nous avons besoin de travailler pour le développement de notre pays, nous avons besoin d’avoir de bonnes élections, nous avons besoin d’avoir la paix dans notre pays, tout ce qui ne contribue pas à la paix, ça ne sert à rien de le garder, ça je peux vous le dire» Conclut-il.
Rédaction
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