RDC/ Sécurité : « Le problème aujourd’hui de l’insécurité dans la région des grands lacs s’appelle le Rwanda », Félix Tshisekedi !

Le mardi 17 janvier 2023, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a participé et intervenu au Forum économique mondial (Forum de Davos).

En marge de ces échanges, il a répondu aux questions de l’assistance dont celle d’une ressortissante rwandaise qui lui demandait de s’impliquer davantage pour la paix dans la région des grands lacs et d’accepter de se faire aider.

Pour Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le problème de l’insécurité dans la sous région s’appelle le Rwanda.

« A cause de certains voisins aux velléités belligérantes que cela est difficile à réaliser. Le problème aujourd’hui de l’insécurité dans la région des grands lacs s’appelle le Rwanda».

Et de poursuivre :

« Il y a eu au mois de novembre une discussion qui a abouti à une définition d’une feuille de route pour sortir de cette crise. La réunion a eu lieu à Luanda en présence surtout de la RDC et du Rwanda. Il a été convenu une feuille de route qui a décrété le cessez-le-feu et un retrait immédiat du M23 soutenu par le Rwanda le 25 novembre pour le début du retrait. Le 15 janvier on devrait constater l’achèvement de ce processus. Figurez-vous que le M23 est toujours dans certaines localités prises à la RDC », a répondu Félix Tshisekedi.

Il est revenu sur le fait que la pression internationale n’a que très peu fait bouger les lignes sur le terrain.

« Malgré la pression de la communauté internationale, ce groupe fait semblant de se retirer et se redéploie dans d’autres zones. Je vous apprends que depuis lors il y a eu un massacre des innocents à Kishishe pour pousser la population à se déplacer de cette localité qui regorge des matières précieuses ».

Le chef de l’Etat congolais a insisté également sur le deal qu’il avait proposé aux dirigeants des pays qui entourent le Congo.

« C’est un grand défi. On ne peut pas investir à la fois dans le développement et dans les ressources pour augmenter les capacités de l’armée et pouvoir se défendre. Nous avons 9 voisins et j’avais proposé des projets de développement qui vont faire du bien à nos populations et à nos économies. Je peux vous citer pour chacun de neuf voisins quel projet j’avais proposé pour aller vers les échanges commerciaux qui allaient amener la paix et garantir la stabilité de la région ».

Rédaction

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