A moins cinq enfants figuraient parmi les personnes tuées dimanche dans l’attentat à la bombe perpétré par contre une église pentecôtiste à Kasindi (Nord-Kivu) et revendiqué par le groupe Etat islamique (EI).
C’est l’UNICEF qui l’a annoncé en se référant au dernier bilan fourni par l’Armée, ce drame a fait 14 morts et 63 blessées, dont près de 40 femmes.
Selon les médecins de l’hôpital principal de Kasindi, cité dans un communiqué de l’UNICEF, au moins 16 enfants ont été blessés dans le bombardement, dont six ont subi des blessures graves et 11 ont été transférés dans la ville voisine de Beni pour y être soignés.
La situation des enfants n’est guère reluisante dans la province voisine de l’Ituri, particulièrement dans les territoires de Djugu, Mahagi et Aru. Les dernières violences ont fait au moins 22 personnes et fait qu’au moins 40 enfants ont été séparés de leurs familles.
« Le dernier cycle de violence est méprisable et souligne à quel point l’est de la RDC est un endroit de plus en plus périlleux pour les enfants », a déclaré Grant Leaity, représentant de l’UNICEF en RDC.
Et d’ajouter:
« Si nous condamnons fermement toute violence à l’encontre des jeunes, nous ne cesserons pas de travailler 24 heures sur 24 pour les protéger, eux et leurs familles ».
En Ituri, les déplacés se sont dirigés vers le camp de Rhoe – situé au sommet d’une colline isolée près de Bunia – dont la population a récemment presque doublé pour atteindre plus de 115 000 personnes.
Rédaction
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