Le vendredi 04 Mars 2022, le commissaire provincial de la Police Nationale Congolaise de la ville de Kinshasa (PNC/Kinshasa), le général Sylvano Kasongo a mis la main sur le policier Mabanza Daniel.
Ce dernier est aperçu dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux dans la journée de jeudi 3 février, en train « d’exiger une amende de 422.000 FC » à un présumé coupable de « violation du code de la route » hors le bureau, ce vendredi 4 mars.
« Nous allons chaque fois dans les parades pour vous interpeller sur comment vous devez vous comporter. Beaucoup de vos amis sont déjà en prison à cause de ces histoires. Le comportement de la corruption n’est pas responsable. Toi, tu étais déjà avec lui dans la voiture, pourquoi tu ne l’avais pas emmené au bureau ? Tu as opté de le juger dans la voiture, alors vous étiez déjà tout près du bureau. Donc, tu es devenu juge et partie ! Tu t’es substitué ben DGRAD ? Quelle est l’infraction qui revient à 420.000 FC ? », a interrogé Kasongo au policier Mabanza Daniel.
Pour sa part, le policier Mabanza Daniel a demandé pardon à la police et au général Kasongo.
« Mon général, j’ai terni l’image de la Police, aussi détruit votre réputation, vous la hiérarchie. Sincèrement, je demande pardon. Vous êtes mon papa, j’avais vraiment des problèmes, c’est pour cela j’étais agité », a-t-il dit.
Timothée Yebe
You may also like
-
Football / AS Vita Club : « Je tiens à préciser que le joueur Nzungu n’est pas abandonné », Jean de Dieu Kimpepe SGA.
-
Football / Coupe du monde des clubs : Démarrage ce mercredi de la 19ème édition de la Coupe du monde des clubs au Maroc, le continent africain sera représenté par deux clubs !
-
RDC : « Otez vos mains de l’Afrique ! » dit le Pape François
-
RDC : Plusieurs personnalités présentes à Ndolo dont Moise Katumbi, Martin Fayulu, Bruno Tshibala… pour participer à la première messe publique du Pape.
-
RDC : «Nous souffrons tellement. Nous avons abandonné nos champs et nous ne trouvons plus quoi mettre sous la dent alors qu’on vivait bien dans nos villages », disent des rescapés des massacres et autres actes de violences au Pape.