Politique : AFDC-A en séminaire de deux jours pour réfléchir sur les stratégies des prochaines réformes électorales.

Le groupe parlementaire Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) a ouvert depuis le vendredi 11 février 2022, à Kinshasa Gombe , un séminaire de deux jours pour réfléchir sur les stratégies des prochaines réformes électorales.

Ce séminaire qui est organisé sous le thème : « le cycle électoral face aux enjeux électoraux de 2023: comment se préparer techniquement » connait la participation de plusieurs cadres de ce groupe parlementaire qui a comme autorité morale le sénateur Modeste Bahati Lukwebo.

À l’issue de la formation du premier jour, Prince Willy Mishiki un haut cadre de l’AFDC-Allié a expliqué l’importance de ce séminaire.

« Sous la haute autorité du président du sénat qui est l’autorité morale de l’AFDC-Allié, nous sommes réunis ici dans un cadre magnifique de la résidence Saint-Pierre de Claver pour réfléchir sur les stratégies électorales, non seulement sur les réformes qui vont être discutées lors de la session du mois de Mars qui est essentiellement électorale, mais aussi nous voulons apporter notre contribution en tant que première force politique de l’Union sacrée avec 112 élus nationaux et provinciaux d’autant plus que au moment où nous parlons l’Union sacrée n’a pas encore levé les options sur les réformes électorales » a-t-il déclaré.

En effet, il a énuméré quelques problématiques rencontrées lors des échéances électorales de 2018 qui nécessitent une sérieuse réforme électorale.

« Vous savez aujourd’hui par exemple on ne sait pas est-ce les congolais de la diaspora vont-ils être des candidats ou votés, on ne sait pas, la fois passée nous avons eu des contestations électorales , il y a eu des candidats par exemple qui ont présenté leur femme, fille ou fils comme suppléant, est-ce normal ? puisqu’aux élections, on élu une liste, moi par exemple, je peux vous dépasser de deux voix, et je suis déclaré député, mais comme on est dans une même liste électorale normalement vous devez être mon suppléant, alors pourquoi il faut prendre la femme ou frère ou fils pour être suppléant qui n’a même pas pris part à la réalisation des voix de la liste, et aussi, moi Willy Mishiki, je voudrais bien qu’on aille au second tour à l’élection présidentielle puisque ça donne plus de légitimité au président qui sera élu, mais aussi ça réunit le pays ensemble au tour d’un chef du candidature unique mais le problème aujourd’hui nous avons des contraintes, il y a d’abord des contraintes financières, il y a des contraintes en terme du temps, il y a aussi des contraintes logistiques, car il faut voir quelles sont les circonscriptions les plus importantes où nous devons mettre plus de moyens et voir d’autres après, », a-t-il dit.

Et de poursuivre :

 » Nous avons par exemple constaté la faible représentativité des femmes, pourquoi ne pas faire une loi électorale qui par exemple dirait que lorsqu’il y a un candidat homme, parmi les deux suppléants il faudrait qu’il y ait absolument une femme, c’est une possibilité pour faire engager beaucoup des femmes.
On a constaté une faible participation des congolais(e)s, aux élections passées il y avait que 47% de personnes qui ont participé aux votes moins de 50%, alors qu’il y a avait beaucoup des personnes qui s’étaient enrôlées mais qui n’ont pas participé aux votes. On a organisé les élections pendant la période pluvieuse, nous savons ici que quand il pleut les gens ne sortent pas, ce qui a fait que les gens qui ont été élus n’ont pas eu le maximum d’électeurs qui étaient attendus, on a même eu des bureaux des votes où il faut faire 4h ou 5h du temps pour voter, pourquoi ne pas aujourd’hui mobiliser les stades ou les espaces publics pour construire les tentes ou des abris circonstanciels pour participer aux votes, ce sont autant des discussions que nous avons eu ensemble pour prévenir que les prochaines élections seront les meilleures, mais nous déjà aujourd’hui AFDC-Allié, comme nous sommes la première force politique dans l’Union sacrée, nous avons l’expérience, et nous avons déjà une idée sur 60% de nos futurs candidats mais il faut les affûter, c’est pourquoi aujourd’hui nous sommes d’abord 100 personnes qui sont formées par les experts venus de Canada, de l’Afrique du Sud, de l’Europe, du Japon, Corée du Sud etc … et ces 100 personnes formées vont être déployées dans les 26 provinces pour aussi former les autres puisque nous voulons que nos futurs candidats qui vont battre campagne connaissent les méandres du scrutin électoral et le mode électoral puisque la plupart des gens vont aux élections sans savoir qu’il faut voter une liste or quand vous votez une liste la première démarche il faut maximiser des voix pour votre liste, ce sont autant des stratégies que nous aurions bien voulu partager avec nos sociétaires de l’Union sacrée mais comme nous sommes visionnaires nous avons anticipé, puisque nous croyons à la tenue des élections « , a-t-il conclu.

Rédaction SIMCONGO.NET

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