Politique : AFBC de Néné Nkulu condamne les coups et blessures infligés aux femmes lors de la manifestation le 18 janvier à Lubumbashi !

La police nationale congolaise avait dispersé avec violence plusieurs manifestants lors d’une marche organisée le mardi 18 janvier 2022 à Lubumbashi dans le Haut-Katanga pour exiger la libération du pasteur Daniel Ngoy Mulunda .

De ce fait, le parti politique l’Alliance des Forces pour le Bien-être (AFBC) de Néné Ilunga Nkulu qui était l’organisateur de cette marche condamne les coups et blessures infligés aux femmes lors de cette manifestation.

L’AFBC l’a fait savoir à travers un communiqué officiel rendu public le jeudi dernier.

« Quant au bilan, l’AFBC a retenu ce qui suit : 14 blessés graves dont l’honorable Matthieu Kansuka wa Banza, son initiatrice et autorité morale en la personne du Docteur Néné Ilunga Nkulu et de monsieur Joseph Kiluba, coordonnateur de l’AFBC Kasumbalesa. 44 blessés légers, 4 personnes disparues et plusieurs arrestations arbitraires. En outre, dans le cadre de la lutte contre les violences faites à la femme suivant l’art. 14 de la constitution, l’AFBC fustige des attaques ciblées contre les femmes manifestantes dont les cas les plus graves enregistrés sont : Coups et blessures sur le docteur Néné Ilunga Nkulu, Madame Aziza Shuru et d’autres femmes (vidéos et photos prises lors de la manifestation) ; Léonie Kasongo étant enceinte a risqué de perdre sa vie et celle de son bébé parce qu’ayant reçu un coup de pied d’un policier au bas ventre (rapport médical) », lit-on dans cette note.

Et de poursuivre :

« Après analyse de la situation, l’AFBC responsabilise le gouverneur Jacques Kyabula Katwe qui a dépêché son ministre de l’intérieur sur le lieu du rassemblement pour exécuter son ordre manifestement illégal qui consistait à instruire la police de disperser les manifestants pacifiques. De ce qui précède (…), l’AFBC confirme sa décision de poursuivre en justice le gouverneur Jacques Kyabula Katwe et son gouvernement pour le traitement cruel, inhumain et dégradant que la police a exercé sur les paisibles congolais qui sont sensés être protégés par l’État congolais », conclut ce document.

Timothée Yebe/SIMCONGO.NET

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