Cette plainte a été déposée au près du procureur général près de la cour de cassation.
La synergie des enseignants reproche au ministre de l’EPST de violation grave des droits fondamentaux des enseignants.
Cette accusation est basée sur l’article 35 de la constitution qui garantit le droit du travail, mais aussi de l’article 39 et 38 garantissant la liberté syndicale, comme l’a expliqué Jean Bosco Puna l’un des membres de cette synergie.
« Vous savez que l’article 35 de la constitution garantit le droit du travail, mais aussi le droit à un salaire équitable qui puisse permettre à celui qui travaille de vivre normalement lui-même et sa famille. Ce droit a été superbement violé. Il y a également les mesures de désactivation qui ont été initiées au niveau de tutelle. On a désactivé certains enseignants du fichier de la paie et au moment où nous savons qu’on ne peut pas priver quelqu’un d’accéder à son salaire, c’est un droit inaliénable. Parce que ce salaire a un caractère social, et donc on compromet la vie de ses enseignants et la vie de leur famille. Le Ministre a violé également l’article 39 de la constitution et de l’article 38 qui parle de la liberté syndicale”.
Rappelons que depuis le 04 octobre 2021 date de la rentrée scolaire 2021-2022, les enseignants n’ont pas repris avec leur travail car étant dans une grève, ils demandent à l’état congolais de concrétiser ses promesses sur l’amélioration de leur vie sociale.
Un mouvement de grève que le ministre de l’EPST Tony Mwaba dit ne pas comprendre.
Timothée Yebe
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