EPST/Sud-Kivu : Les enseignants des écoles primaires durcissent la grève !

Malgré les accords signés entre le gouvernement et le banc syndical lors des assises de Mbwela Lodge à Kisantu, les enseignants du primaire de Sud-Kivu ont décidé de continuer avec la grève

Les enseignants du primaire des écoles conventionnées catholiques et protestantes réunis au sein du Syndicat National des Enseignants Catholiques (SYNECATH) et syndicat national des enseignants protestants (SYNEP) dans la province du Sud-Kivu ont décidé de continuer avec la grève.

Cette décision a été prise le samedi 27 novembre 2021, à l’issue d’une assemblée générale de restitution des accords signés de Mbwela Lodge au Kongo Central, entre Banc syndical et le Gouvernement congolais. Une assemblée générale extraordinaire qui s’est soldée d’ailleurs à queue de poisson.

Le Secrétaire provincial du SYNECATH, Jacques Cirimwami, qui a pris part aux assises de Mbwela, a suggéré à ses collègues de reprendre la craie dès ce lundi aux regards de certains acquis des négociations entre le banc Syndical et le Gouvernement.

Il indique que le protocole d’accord signé avec le Gouvernement, prévoit le paiement, par l’Etat congolais, de la prime dite de « Gratuité » évaluée à 30.000 FC à tous les enseignants du primaire, ainsi que le paiement des enseignants Nouvelle Unités (NU) de l’école primaire en remplacement des inspecteurs. À cela s’ajoute le paiement de la mutuelle de santé à chaque enseignants et trois (3) de ses enfants.

Malgré l’insistance de Jacques Cirimwami,
la majorité des enseignants présents ont décidé de boycotter la reprise des cours annoncé pour ce lundi 29 novembre, jugeant « insignifiante » la prime de trente mille francs (30.000) d’ajout promis aux enseignants aux termes de ces assises. Ainsi, ils ont décidé de maintenir la grève jusqu’à ce que toutes leurs revendications trouvent une solution durable. La même décisions a été prise par les enseignants des écoles primaires protestantes qui étaient également en assemblée générale extraordinaire à l’Institut Tumaini.

Timothée Yebe/SIMCONGO.NET

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