Selon cette enquête, des membres de la famille de l’ancien président Joseph Kabila et certains de ses associés les plus proches ont pu mettre la main, avec la complicité de la BGFI, sur au moins 138 millions de dollars des caisses de l’État. C’est l’équivalent de 250 000 années de salaire moyen en RDC.
En effet, le mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA) a, à travers une déclaration, demandé des poursuites judiciaires contre les personnes et institutions citées ce lundi 22 novembre.
« Le Président Félix Tshisekedi ne peut pas continuer de répéter qu’il lutte contre la corruption et travaille à instaurer un État de droit si pareilles révélations restaient sans suite comme les précédentes », a déclaré LUCHA dans sa communication.
Avant de poursuivre :
« Cette enquête (contre des personnes impliquées, ndlr) doit aussi permettre de prendre des actions fortes pour arrêter le siphonage de l’argent public et des revenus des citoyens qui continuent sous le régime actuel, et dont les prélèvements appelés RAM sur les crédits de téléphone mobiles ne sont que la plus infâme illustration ».
Signalons par ailleurs que Barbara Nzimbi, chargée de communication de Joseph Kabila a, à travers un communiqué, dénoncé le fait que l’image et le nom du Président de la République Honoraire sont utilisés abusivement comme produit d’appel pour tenter de crédibiliser cette démarche médiatique dont l’opportunité est questionnable.
Timohée Yebe/SIMCONGO.NET
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